L’artiste Marjolaine Bourgeois  L’honneur À L’encan 2019 Du Centre Culturel Aberdeen

L’artiste Marjolaine Bourgeois L’honneur À L’encan 2019 Du Centre Culturel Aberdeen

L’artiste Marjolaine Bourgeois sera l’artiste mise à l’honneur lors de la 8e édition de l’encan annuel du Centre culturel aberdeen qui aura lieu le samedi 30 mars prochain, à compter de 19h. Trois de ses œuvres seront mises aux enchères, dont Duel et Le jeu des dames.

Une habituée de l’encan annuel du Centre culturel Aberdeen, la pratique artistique de Marjolaine Bourgeois se manifeste par la rencontre des techniques du textile et de l’estampe. Dans son travail de création, Marjolaine Bourgeois pose un regard critique, humoristique et poétique sur l’omniprésence actuelle de la consommation. D’autre part, par l’expérimentation et l’adaptation de techniques traditionnelles, elle crée des rencontres inhabituelles. Les trois œuvres qu’elle a choisies de mettre en vente en sont des exemples parfaits. « Je suis honorée d’être l’artiste-vedette de l’encan de cette année, tout en pensant à plusieurs de mes collègues qui le mériteraient tout autant. J’ai toujours eu un énorme plaisir à travailler en atelier d’autant plus que depuis un certain temps, mon travail semble subir un élan et s’affirmer de plus en plus, ce qui me pousse à me donner de plus grands défis créatifs », confie Marjolaine Bourgeois. Duel et Le jeu des damesont été créées suite à une résidence en Islande et font partie d’une série intitulée Images Brodées. Une troisième pièce, Sonate pour homard bleu est en train d’être conçue et sera dévoilée lors de l’exposition des oeuvres à partir du 4 mars 2019 au 2e étage du centre.

Depuis 2012, l’encan annuel s’avère être la plus importante activité de financement du Centre culturel Aberdeen. Le directeur général du Centre, René Légère, est heureux que Marjolaine ait accepté l’invitation du Centre et considère que le travail de Marjolaine Bourgeois est aujourd’hui reconnu et apprécié des collectionneurs. « Son travail est tout simplement spectaculaire et unique. J’ai le sentiment que les participants à cette huitième édition de notre encan seront ravis de découvrir les nouvelles œuvres de Marjolaine. »

Près d’une quarantaine d’œuvres seront mises en vente au cours de la soirée, incluant des œuvres d’Alisa Arsenault, Angèle Cormier, Anne-Marie Sirois, Annie France Noël, Christian Brun, Dave Skyrie, Dolores Breau, Dominik Robichaud, Georges Goguen, Gilles LeBlanc, Herménégilde Chiasson, Jared Betts, Julie Caissie, Lionel Cormier, Louise LeBlanc, Luc Charette, Marc Blanchard, Mario Cyr, Nancy Schofield, Pauline Dugas, Raymond Martin, Rémi Belliveau, Roméo Savoie, Sylvie Pilotte, Yvon Gallant, François Gaudet et Jacques Arseneault.

L’événement, qui attire annuellement une centaine de personnes, a pour objectif d’amasser près de 50 000 $ pour le Centre et les artistes participants. Il sera animé par Robert Basque ainsi que Geneviève Maltais. Annie France Noël, la co-directrice de la Galerie Sans Nom, fera la description des œuvres. Au total, 130 billets seront émis pour l’événement au coût de 75$ l’unité. Il est à noter que tout comme par les années passées, le prix du billet sera déduit lors de l’achat d’une œuvre. Depuis la première édition de l’encan, le Centre aura vendu plus de 250 œuvres et généré des revenus de plus de 400 000 $ pour le Centre et les artistes participants.

Pour une deuxième année consécutive, le chef Michel Savoie, du restaurant Les Brumes du Coude, propose un forfait à 160$ l’unité.  Le forfait inclut un cocktail dinatoire aux Brumes du Coude (à compter de 17h) en compagnie de l’artiste en vedette ainsi qu’un billet pour l’encan.

Exposition des oeuvres: du 4 au 30 mars 2019 au 2e étage du Centre culturel Aberdeen

Cocktail dinatoire: le 30 mars de 17h à 19h au restaurant Les Brumes du Coude, 1er étage du Centre culturel Aberdeen
Visite de l’exposition: le 30 mars de 19h à 20h au 1er étage du Centre culturel Aberdeen
Soirée de l’encan: le 30 mars à 20h à la Salle Bernard-LeBlanc, au 3e étage du Centre culturel Aberdeen

Achat de billets: [email protected]

Biographie de Marjolaine Bourgeois
Native des Iles de la Madeleine, Marjolaine Bourgeois vit à Moncton au Nouveau-Brunswick. En 1980, elle graduait en estampe et photographie du département des arts visuels de l’Université de Moncton. Depuis 2011, sa démarche allie principalement l’estampe et les textiles. Son atelier est situé au Centre Culturel Aberdeen à Moncton et elle est membre de l’Atelier d’estampe Imago. Elle a participé à plusieurs évènements et expositions individuels et de groupe: entre autres, en 2013, au Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, QC, en 2016, à la Triennale internationale d’arts textiles en Outaouais, QC . Au printemps 2019, elle participera à la Biennale d’arts textiles Kunstitchting en Belgique. En juillet 2017, elle assistait à une résidence de création à Textilsetur, à Blonduos en Islande et au printemps 2019, elle sera en résidence à CanSerrat, El Bruc, en Espagne. Son travail fait partie de plusieurs collections privées ainsi que de la Banque d˙oeuvres d˙art du NB, du MACBSP (Musée d˙art contemporain de Baie-Saint-Paul) ainsi que de la Galerie Louise et Reuben Cohen.

Démarche artistique
« Mes idées émergent autant du fait-main que de l’objet manufacturé ou de l’image trouvée. Je questionne la surabondance et l’obsolescence de l’image et de l’objet. Je suis intriguée par la perception que nous en avons et de l’usage que nous en faisons. Avec un regard critique, humoristique ou poétique, je compose des assemblages dans lesquels le réel et l’irréel se confondent. Les éléments disparates, inhabituels, voire même étranges qui s’y rencontrent suscitent un questionnement.

Ma pratique récente allie l’estampe aux techniques du textile. Je m’intéresse à ces deux techniques autant pour leurs qualités esthétiques que pour leur symbolisme, et leur familiarité. Utilisant à la fois expérimentation et techniques traditionnelles, spontanéité et geste méditatif, je défais pour refaire, j’utilise l’envers comme étant l’endroit, en cherchant constamment à réinterpréter les formes et les concepts de ces deux pratiques auxquelles nous sommes tous intimement liés.

Mon travail en est un doux et amer, exprimant un point de vue critique envers l’état des choses, comme celui de l’environnement dans lequel nous vivons et de son impact sur l’existence. Un hymne au travail traditionnel des femmes, ma production est en constante relation au temps et au faire. »