Une première exposition collective à la Galerie Françoise-Chamard-Cadieux pour la saison 2021-2022
Depuis lundi 18 octobre dernier, sept artistes visuel.le.s, membres du Centre culturel Aberdeen, exposent chacun.e trois œuvres lors d’une exposition collective dans la Galerie Françoise-Chamard-Cadieux, anciennement appelée la Galerie du 2e étage.
“ S’il n’y a pas de thématique imposée, la volonté de présenter la diversité et la richesse des propositions existantes parmi les artistes travaillant au centre est bien présente”, affirme Joëlle Tougas, du Centre culturel Aberdeen.
Ces 21 œuvres, agencées par les soins de l’artiste Anne-Marie Sirois, ouvrent la saison d’exposition 2021-2022. Celle-ci sera constituée de trois expositions au total, d’une durée de 12 semaines chacune. L’exposition en montre présentement est à visiter jusqu’au 9 janvier 2022, en tenant compte des mesures sanitaires en vigueur. L’entrée est gratuite.
La tenue d’un vernissage sera annoncée prochainement.
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La Galerie Françoise-Chamard-Cadieux
Anciennement nommée la Galerie du 2e, la Galerie d’art Françoise-Chamard-Cadieux est inaugurée le 15 avril 2021.
En nommant d’après Françoise-Chamard-Cadieux, le Centre culturel Aberdeen rend hommage à une grande acadienne qui a consacré sa vie au développement du français et aux droits des femmes en Acadie. Avec la complicité d’Angela Bourgeois et grâce à leur leadership et à leur détermination, une première polyvalente de langue française verra le jour dans la région du Grand Moncton. Françoise sera également du groupe qui militera pour la création au Nouveau-Brunswick du Conseil consultatif sur la condition de la femme et pour l’ouverture d’une première maison d’accueil pour femmes violentées à Moncton. Amoureuse des arts et de la culture en général, le Centre culturel Aberdeen a été pour elle un lieu incontournable de la mise en valeur de la création artistique du Sud-Est du Nouveau-Brunswick.
Le Centre culturel Aberdeen tient à souligner que les terres sur lesquelles il opère font partie du territoire traditionnel non cédé des peuples Wolastoqiyik, Mi’kmaq et Peskotomuhkati. Ce territoire est couvert par les « Traités de paix et d’amitié » que ces nations ont signés pour la première fois avec la Couronne britannique en 1726. Ces traités ne portaient pas sur la cession de terres et de ressources, mais reconnaissaient en fait les titres Mi’kmaq et Wolastoqiyik et portaient sur l’établissement de règles pour ce qui devait être une relation permanente entre les nations.
